Il est impératif de s'arrêter quelques instants à la Porte d'Enfer. A partir duhameau "Marie-Thérèse", on longe sur plusieurs kilomètres un relief accidenté, la Barre de Cadou, préfigurant l'environnement à falaises de Porte d'Enfer.
Arrivé sur place, l'image de l"enfer" se concrétise géologiquement par une configuration de calanque tropicale prise d'une rage de mer. Paisibles et calmes dans un premier plan d'eau façonné dans une assise calcaire dévorée par l'érosion mécanique et chimique, les flots atlantiques se font tumultueux au-delà d'une étroite passe ouvrant sur le large. La situation de ressèrement accusé et de reflux maritime d'amplitude entre deux falaises interrompues est le produit d'un effet de remous intense et effrayant digne de l'univers dantesque sinon de la légende des périls de Charybde. Néanmoins, la baignade est tout à fait praticable dans le périmètre des 40 premiers mètres.